Dimanche 10 août 2025, direction Godbout pour entamer la tournée d’échantillonnage du mois. Le thermomètre de la voiture indiquait 29°C par moments (facilement battu aujourd’hui, le 11 août; nous y reviendrons).
La rivière Godbout était très basse, avec une eau très claire (signe que la rivière est probablement alimentée surtout par les eaux souterraines étant donné la sécheresse). À 23,6°C, nous sommes « loin » des températures de 27°C enregistrées l’an dernier, mais c’est quand même inconfortable pour les salmonidés.
La rivière Franquelin était un peu plus haute, signe que les turbines de la minicentrale sont en fonction ou que de l’eau passe par l’évacuateur. Avec son passage dans des dépôts de surface de type marin sur ses derniers kilomètres, la Franquelin n’est jamais claire, car chargée d’argile. Le thermomètre indiquait 23,7°C dans la bouteille.
Sur les eaux de la rivière aux Anglais flottaient des nucules de bouleau à papier, ainsi que des planchistes, kayakistes et baigneurs qui se prélassaient dans une eau à la température presque égale à celle de l’air: 25°C.
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Que se passe-t-il une fois l’échantillonnage terminé? La seule donnée que je collecte est la température de l’eau, l’analyse se fait en laboratoire à Québec. Avant d’expédier les échantillons, je dois stabiliser leur température à 4°C en les laissant au frigo pendant au moins 4 heures. Comme j’échantillonne le dimanche après-midi et que le transport quitte Baie-Comeau à 19h le lundi, ça laisse tout le temps nécessaire pour cette étape, mais ça demeure assez juste puisque les analyses doivent être effectuées au plus tard 48h après le prélèvement en rivière.
Généralement, c’est après ma journée de travail que je vais porter au transporteur la glacière d’échantillons, avec des « icepacks » pour les garder au froid. Cette semaine, c’est vacances! Je partais donc de Marquette, plutôt que du bureau à Hauterive.
Qui me connaît bien sait que je fais tout pour éviter les déplacements motorisés lorsqu’ils ne sont pas absolument nécessaires. C’est donc généralement en vélo que je fais ce déplacement. Aujourd’hui, avec la température torride (j’ai vu 32°C aujourd’hui!) et un fort vent de face à l’aller, le défi n’était pas des moindres…